IAAF President Lamine Diack supports the Tck Tck Tck campaign (Philippe Fitte) © Copyright
News 14 May 2010 – Doha, Qatar

Diack says no financial crisis at IAAF and looks forward to signing Diamond League title sponsor

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- La traduction française suit le texte anglais

Doha, Qatar - The IAAF will announce a title sponsor for the Diamond League within the next three weeks according to its president Lamine Diack.

Speaking just hours before the inaugural Diamond League meeting in Doha’s Qatar Sports Club stadium tonight, President Diack said: “I am sure within the coming days we will have a title sponsor for the Diamond League.”

He also suggested the 14-meeting format may be extended to 16 one-day events in the future and expanded to cover more regions of the world.

“My original idea was to have this athletics series going around the world from January to December,” he said. “We have launched the Diamond League as a programme from May to September, and unlike the Golden League we now have meetings in Asia and the United States.

“We may grow to 16 meetings in the future and take it to other parts of the world if they want to come in and can meet the quality control criteria.”

He also denied reports that the IAAF is on the verge bankruptcy but acknowledged the federation has to meet a number of challenges.

“I am optimistic about the future,” he said. “We are facing a number of challenges and we have to do our best to come out on top, but I think we are in a good situation.

“At the highest level, what happened in Beijing and Berlin indicated that our sport is still number one in the Olympic movement. As a sport we need stars, and in Usain Bolt we have one of the biggest stars, not just in athletics, but in all sports.

Diack confirmed that the IAAF had been affected by the global financial crisis and has lost income from some broadcasting organisations, but said its reserves at the end of 2009 were US$79 million, which represents close to two years’ operating expenses.

“The crisis is making everything difficult and affects everyone. The dollar euro exchange has not been kind for operational costs and we have not been earning as much money on our reserves because the interest rates are so low. We will continue to invest in the development and promotion of our sport all over the world, but we will need to cut our expenses. We can’t spend more than our income, but we have a budget proposed by our Finance Committee which is then agreed by the council – and these groups are made up of representatives from every IAAF Area. However, with close to two years in reserves and increased income from Olympic revenues and the Diamond League, the situation is challenging but far from being a disaster.”

Diack also confirmed that he will stand for a final term as IAAF President at the IAAF Congress in August 2011.

“In Osaka I said my dream was to go in 2011,” he said. “But many members of the IAAF and representatives of the Areas said I shouldn’t make this decision yet. They want me to complete some of the missions that I started – such as revamping the competition systems, and introducing athletics again for kids at schools, and I would also like to stay for the IAAF Centenary, having been first elected to the IAAF in 1976. Especially now that there are questions about our financial security, I believe that it is important to remain in charge and steady the ship.”

“I may face challenges for the post in 2011, but that’s normal. There were challengers in Paris in 2003 [when I was re-elected], and in Osaka. We will go to the IAAF Congress and the delegates will decide.
 
“If someone else runs and they win, they will be President. If Congress decides it’s time for me to step down I will take my rocking chair and play with my grandchildren. I will say congratulations to the winner and go and do something else.”

However, Diack also said he may be stand as a presidential candidate in his home country of Senegal in March 2012 if he’s asked to and, if elected, would then stand down as IAAF President.

“We have to find someone to rebuild our democracy as a transition leader for four years,” he said. “If there is a call for me to be a candidate I will have an obligation to go because I care deeply about my country. If I win then we’ll have to find someone else to be IAAF President.”

IAAF

Lamine Diack réfute les suggestions de crise financière à l'IAAF et annonce la signature prochaine d'un sponsor titre pour la Diamond League

Doha, Qatar – L'IAAF va annoncer un sponsor titre pour la Diamond League dans les trois prochaines semaines a affirmé son président, M. Lamine Diack.

Lors d'un entretien accordé à quelques heures de la compétition inaugurale de la Diamond League, ce soir à Doha, au stade du Qatar Sports Club, le Président Diack a dit: "Je suis certain que, dans les jours à venir, nous allons conclure un accord avec un sponsor titre pour la Diamond League."

Il a également laissé entendre que le format actuel de quatorze compétitions pourrait, à l'avenir, être porté à seize compétitions d'une journée et s'étendre pour couvrir de nouvelles régions dans le monde.

"Mon idée première était de voir cette série de compétitions d'athlétisme parcourir le globe entier, de janvier à décembre, a-t-il expliqué. Nous avons lancé la Diamond League en tant que programme s'étendant entre mai et septembre avec notamment des étapes en Asie et aux États-Unis, ce qui n'était pas le cas avec la Golden League.

"Il se peut que nous passions à un total de seize compétitions à l'avenir et que nous étendions la série à d'autres parties du monde, pour peu que cela les intéresse de se joindre à nous et qu'elles soient à même de garantir les niveaux de qualité que nous exigeons."

Le Président Diack a également réfuté les rumeurs selon lesquelles l'IAAF serait au bord de la faillite, tout en reconnaissant que la fédération a un certain nombre de défis à relever.

"Je suis optimiste quant à l'avenir, dit-il. Nous sommes face à certaines difficultés et il nous appartient de tout faire pour en venir à bout, mais je pense que nous sommes dans une bonne situation.

"Au niveau de l'élite, on a pu constater, tant à Pékin qu'à Berlin, que l'athlétisme demeure le premier sport olympique. En tant que sport, nous avons besoin de stars, et, en la personne d'Usain Bolt, nous tenons une des plus grandes stars actuelles, pas seulement en athlétisme, mais dans l'univers sportif dans son intégralité."

Le Président Diack a confirmé que l'IAAF avait bien été affectée par la crise mondiale et qu'elle avait perdu des sources de revenus liés à des accords de télédiffusion, mais il a souligné qu'à la fin de 2009, elle possédait des réserves financières de 79 millions de dollars US, soit près de deux années de coûts de fonctionnement de la fédération. 

"La crise rend tout plus difficile et affecte tout le monde. Les taux de change entre le dollar et l'euro ne nous ont pas facilité la tâche au niveau des coûts opérationnels. En outre, nous n'avons pas gagné autant d'argent sur nos réserves que par le passé en raison de la baisse dramatique des taux d'intérêt. Nous allons continuer à investir dans le développement et la promotion de notre sport dans le monde entier, mais il va nous falloir réduire nos frais de fonctionnement. Nous ne pouvons dépenser plus que nos revenus, mais notre Comité des finances propose un budget qui est entériné par le Conseil, et ces groupes sont constitués de représentants de toutes les Régions de l'IAAF. Toutefois, avec près de deux années de réserves financières en banque et des revenus en hausse au niveau des Jeux Olympiques et de la Diamond League, la situation, bien que préoccupante, est loin d'être désastreuse."

M. Diack a également confirmé qu'il serait bien candidat pour un dernier mandat en tant que président de l'IAAF à l'occasion du Congrès de l'IAAF d'août 2011.

"A Osaka j'ai dit que mon rêve était de partir en 2011, mais de nombreux Membres de l'IAAF et des Représentants régionaux m'ont demandé de ne prendre aucune décision en ce sens pour le moment. Ils veulent me voir mener à terme certaines des initiatives que j'ai lancées, notamment la refonte des systèmes de compétitions et la réintroduction de l'athlétisme dans les milieux scolaires. De plus j'aimerais demeurer en place pour le centenaire de l'IAAF, ma première élection au sein de la fédération remontant à 1976. Je pense aussi, maintenant qu'il existe des questions quant à notre sécurité financière, qu'il est important que je reste aux commandes et que je ramène l'équilibre budgétaire.

"Il est possible que d'autres candidats briguent le poste en 2011, mais c'est dans l'ordre des choses. J'ai eu des adversaires à Paris en 2003 [lorsque j'ai été réélu], et à Osaka. Nous allons nous rendre au Congrès de l'IAAF et les délégués décideront.
 
"Si quelqu'un d'autre fait acte de candidature et gagne, cette personne accédera à la présidence. Si le Congrès décide que l'heure est venue pour moi de me retirer, je l'accepterai et passerai ainsi plus de temps auprès de mes petits-enfants. Je féliciterai le vainqueur et partirai faire autre chose."

M. Diack a toutefois ajouté que, si on le lui demande, il est possible qu'il se présente comme candidat à la présidentielle dans son pays, le Sénégal, au mois de mars 2012 et que, s'il devait être élu, il démissionnerait de son rôle de président de l'IAAF.

"Il nous faut identifier quelqu'un capable de reconstruire notre démocratie dans un rôle de dirigeant de transition pour une période de quatre années, a-t-il expliqué. Si on me demande de me présenter, je serai dans l'obligation d'obtempérer parce que je nourris un amour profond pour mon pays. Si je suis élu, il nous faudra trouver quelqu'un d'autre pour endosser le rôle de président de l'IAAF."

IAAF

Légende illustration: Lamine Diack, Président de l'IAAF, soutient la campagne Tck Tck Tck (Philippe Fitte)