News12 Feb 2010


IAAF Areas Meeting is another step towards Empowerment

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The new flag of the Asia-Pacific team to compete at the Continental Cup unveiled by Lamine Diack, with Asia Honorary Secretary Maurice Nicholas and Executive Director of Oceania Yvonne Mullins (© IAAF.org)

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- La traduction française suit le texte anglais 

Monte-Carlo - One of the key missions of the IAAF Athletics' World Plan is the empowerment of the six IAAF Areas: Africa, Asia, Europe, North America, Central America and Caribbean, Oceania and South America.

And this is not just a dream but something that is already enshrined in the IAAF Constitution and which the IAAF is determined to drive forward, hence the meeting of Area representatives with the IAAF leadership in Monaco on the weekend of 6/7 February 2010.

“The most important issue of course, is to acknowledge and embrace the fact that athletics is clearly already a global sport and that we are already on the road to globalisation. What is important between now and the IAAF Centenary in 2012 is to carefully define the best way to ensure that the power and duties of the IAAF Areas are clearly defined and controlled and that they help to serve the 213 IAAF Member Federations in the most efficient way possible,” said IAAF President Lamine Diack.

Unlike almost sport except football, athletics has champions from every part of the world, and the world class fame enjoyed by runners from Africa and the Caribbean region in particular, shows the tremendous potential of athletics in developing regions of the world. We already have great athletes from all over the world, but they mainly compete in Europe, so a culture change is needed so these athletes also compete at top competitions at home.

“The true value of athletics will only be achieved when we can maximise the impact of the Area competition structures,” said the President of the European Athletics Federation Hansjorg Wirz during a presentation to his colleagues, “so that not only will we have great athletes in each part of the world, but local competitions which allow these athletes to perform in front of their own people, which is not necessarily the case at the moment. Once we are able to develop thriving Area competition systems – which can then feed up into the highest level of IAAF permit competition (The IAAF Diamond League) – then we have something of real value to the Areas. Even if the situation in Europe is different to others (Editor’s note: there are approximately 80 one-day athletics meetings in Europe each year) all Areas need to find ways to build their own image and value as a sport product, because this makes it possible to obtain financial resources from sponsors and TV– offers opportunities for athletes and allows a sustainable athletics’ culture to be created. By doing this, of course, we are also able to lessen the need for the IAAF to provide as much central financing as is the case at present.”

President  Diack, who was the President of the African Athletics Confederation for more than 30 years starting in 1976, has the experience not only to understand the opportunities, but also the difficulties, of achieving decentralisation.

"Of course, every Area is very different, so you cannot simply try to apply a European model to, for example Oceania or even my own continent of Africa, where the physical restraints of geography cannot be over stated. People think that New Zealand and Australia are neighbours, but it is still a 3 and a half hours flight from New Zealand to the east coast of Australia, so you can imagine the time you need to go from one side of Oceania to the other.

"But having said that, what we are trying to achieve is to help create competition systems that work for each Area, and which are relevant for each Area. The Caribbean region, for example, is already outstanding in the system of competition that they have for young athletes, and it is no surprise to me that the likes of Usain Bolt has emerged from Jamaica, since he was able to compete as a school boy at a very high standard and from an early age. What I believe came strongly across from this weekend’s working sessions, was that the IAAF is ready to help the Areas, particularly in the field of marketing, to make this important transition.

"I sincerely believe that we can change the current model – where the IAAF provides considerable support and resources from the centre, to one where the Areas become self-sufficient. With a good partnership approach, we will be in a strong position, by the time of our Centenary, not only to see enhanced competition systems in all our Areas, but marketing programmes to finance Area education programmes and key development tools such as Member Federation support – services, facilities and school and youth projects,” concluded President Diack.

IAAF

La réunion des Régions de l'IAAF: une étape de plus vers leur autonomisation

Monte-Carlo – Une des missions clés du Plan Mondial pour l'Athlétisme de l'IAAF est l'autonomisation des six Régions continentales de l'IAAF: l'Afrique, l'Asie, l'Europe, l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et les Caraïbes, l'Océanie et l'Amérique du Sud.

Il ne s'agit pas là simplement d'un rêve – la délégation de pouvoirs est en effet déjà entérinée dans la Constitution de l'IAAF et l'IAAF est déterminée à ce que ce concept devienne réalité. C'est dans  cette optique qu'a été organisée une réunion rassemblant les différents Représentants régionaux et les instances dirigeantes de l'IAAF à Monaco au cours du week-end des 6 et 7 février 2010.

"L'essentiel, bien entendu, est de reconnaître et apprécier le fait que l'athlétisme est déjà un sport planétaire et que nous sommes engagés sur la voie de la globalisation. Ce qui importe est que, d'ici le Centenaire de l'IAAF, en 2012, nous définissions avec soin la meilleure manière de nous assurer que les pouvoirs et devoirs des Régions de l'IAAF soient clairement définis et contrôlés, afin que celles-ci puissent assister et servir au mieux les intérêts des 213 Fédérations membres de l'IAAF," a déclaré M. Lamine Diack, le Président de l'IAAF.

A la différence de tout autre sport, exception faite du football, l'athlétisme possède des champions du monde entier, et la notoriété universelle de certains coureurs africains ou antillais démontre le potentiel extraordinaire de l'athlétisme dans les pays et régions en voie de développement. Nous comptons déjà des grands athlètes originaires des quatre coins du monde, mais les compétitions auxquelles ils prennent part se situent majoritairement en Europe, et il nous faut donc instaurer un changement culturel afin que ces sportifs participent également à des grandes compétitions chez eux.

"La valeur de l'athlétisme ne sera pleinement réalisée que le jour où nous saurons maximiser l'impact des structures de compétitions des Régions, a déclaré Hansjörg Wirz, le Président de l'Association européenne d'athlétisme, au cours d'une présentation faite à ses collègues.

"Ainsi, nous aurons non seulement de grands athlètes dans chaque partie du monde, mais des compétitions locales permettant à ceux-ci de se produire devant leur propre public, ce qui n'est pas toujours le cas à l'heure actuelle. Une fois que nous aurons développé des systèmes de compétitions régionales florissants, capables de servir de tremplin vers le plus haut niveau des Compétitions à permis de l'IAAF (la Diamond League de l'IAAF), nous aurons mis en place quelque chose de grande valeur pour les Régions. Même si la situation en Europe est différente de celle des autres régions du monde [NDLR: chaque année environ 80 compétitions d'athlétisme d'une journée sont organisées en Europe] chaque Région doit identifier différentes manières de se construire une image qui lui est propre et développer la valeur de son produit sportif; cela lui permettra alors de générer des revenus auprès de sponsors et de télédiffuseurs, d'offrir des opportunités attrayantes aux athlètes et favorisera l'établissement d'une culture de l'athlétisme sur le long terme. En accomplissant ceci, nous diminuerons de fait la nécessité pour l'IAAF de contribuer autant en termes de financements centralisés qu'elle ne le fait actuellement."

Le Président  Diack, qui a présidé, à compter de 1976, la Confédération africaine d'athlétisme pendant plus de trente ans, possède toute l'expérience requise pour comprendre les opportunités - mais également les difficultés - présentées par la décentralisation.

"Bien entendu, chaque Région est différente; on ne peut donc simplement essayer d'appliquer le modèle européen à, par exemple, l'Océanie, ni même à mon propre continent, l'Afrique, où les contraintes physiques liées à la géographie doivent être prises en compte. On pense souvent que la Nouvelle Zélande et l'Australie sont voisines, mais il y a tout de même trois heures trente de vol entre la Nouvelle Zélande et l'est de l'Australie - vous imaginez donc le temps requis pour traverser l'Océanie de part en part.
"Cela étant, ce que nous voulons c'est contribuer à la création de systèmes de compétitions qui fonctionnent dans chaque Région, et qui leur correspondent. A titre d'exemple, la Région des Caraïbes possède déjà un système pour les jeunes qui est véritablement exceptionnel, et il n'est pas surprenant pour moi qu'un athlète tel qu'Usain Bolt ait pu émerger de la Jamaïque, car il a eu des opportunités de prendre part à des compétitions de très haut niveau depuis son plus jeune âge.

"Pour moi, ce qui est ressorti très nettement des séances de travail de ce week-end est que l'IAAF est prête et déterminée à assister les Régions, particulièrement au niveau du marketing, pour assurer la réussite de cette transition si importante.

"Je pense sincèrement que nous pouvons transformer le modèle actuel – qui voit l'IAAF fournir un soutien et des ressources centralisés considérables – afin que les Régions puissent en arriver à subvenir à leurs propres besoins. Si nous travaillons en partenariat les uns avec les autres, nous serons très bien placés, d'ici notre Centenaire, pour voir, en plus de systèmes de compétitions plus développés dans chacune de nos Régions, des programmes de marketing pouvant financer des programmes d'éducation dans chacune des Régions et des outils de développement clés tels que le soutien aux Fédérations membres – à savoir des services, des installations et des projets pour les écoles et les jeunes," a conclu le Président Diack.

IAAF

Légende illustration: le nouveau drapeau de l'équipe Asie-Pacifique, qui prendra part à la Coupe continentale, est présenté par Lamine Diack, en compagnie du Secrétaire général honoraire de l'Asie, Maurice Nicholas, et de la Directrice exécutive de l'Océanie, Yvonne Mullins (IAAF.org)
 

 

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