News20 Jan 2011


London Olympic Stadium legacy - Statement by President Diack

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IAAF logo (© IAAF.org)

READ ON for English and French language versions of this press release

- La traduction française suit le texte anglais

Monte Carlo - Athletics is the Olympics’ number one sport and the principal stadium sport of the Games. For this reason, even if the International Association of Athletics Federations (IAAF) has no vote in the final decision regarding the London Olympic Stadium legacy, we care deeply about what will happen when the Games are over.

As I already said in an official statement issued on 7 November 2008, ‘what saddens me most is that a country like Great Britain, with its magnificent tradition in our sport and a great future ahead of it, surely must be entitled to have a decent athletics stadium in its capital city?... for the IAAF, destroying the track would be totally unacceptable’.

The crux of the stadium debate for the IAAF focuses on the commitment given by the London bid committee in Singapore in 2005 to the International Olympic Committee (IOC), which has many members from the sport of Athletics, to retain a sustainable athletics legacy after the London Games.

This promise was not a footnote of London’s bid: it was a core policy of their presentation to convince the Olympic family of their exciting, viable legacy plans. It offered a vision of year round health and fitness opportunities for the local community and a venue to stage national and major international athletics competitions ranging from meetings like the Samsung Diamond League to Area and World Championships.

There is no doubt that this commitment played its part in the UK winning the right to host the 2012 Games. It was also seen by many as a long overdue recompense for the 2001 decision to scrap a £100 million stadium at Pickets Lock, London, which despite written assurances from the UK Government, led to the subsequent withdrawal of the UK from hosting the 2005 World Athletics Championships.

The multi-use facility is the best solution for the Olympic Stadium in legacy mode, and with that in mind, UKA, our national Member Federation, has worked closely with the Olympic Park Legacy Company (OPLC) to ensure that the legacy promise is central to the tender process. This option, which draws together football, athletics and the whole local community through clubs and schools, can work financially and leave a real living legacy in the East End of London.

While concerns have been raised about sightlines for football we should recall that football has often shared with other sports and not just outside the UK. The old Wembley Stadium had a track around the pitch which was not only used for athletics but for speedway and greyhound racing! In the history of FIFA World Cup and UEFA European Champs and Cups, most matches have been played in multi-purpose arenas. Five out of the last six Champions League finals have been held in stadiums with tracks!

To now demolish the Olympic stadium, throwing away the original £500 million investment of public money seems to me an outrageous proposition, especially in the present world economic climate. Instead, let us keep London’s promise alive and leave an athletics legacy at the venue with a top football club as a valued partner.

IAAF President Lamine Diack

Déclaration de Lamine Diack, Président de l'IAAF

L’athlétisme est le sport olympique numéro un et celui qui occupe majoritairement le stade lors des Jeux. Aussi, même si l'Association Internationale des Fédérations d'Athlétisme (IAAF) n'a pas voix au chapitre dans la décision finale concernant l’avenir du stade olympique de Londres, nous sommes profondément concernés par ce qui se passera à l’issue des J.O.

Comme je l'ai déjà déclaré dans un communiqué officiel, publié le 7 novembre 2008, « ce qui me chagrine le plus, c'est qu'un pays comme le Royaume-Uni, qui témoigne d’une remarquable tradition d’athlétisme, devrait légitimement pouvoir disposer dans sa capitale, d’un stade d'athlétisme digne de son histoire et du brillant avenir qui s’offre à elle... Pour l'IAAF, détruire la piste serait totalement inacceptable.»

En effet, pour nous, l'essentiel du débat à propos du devenir du stade porte sur l'engagement pris en 2005, à Singapour, par le Comité organisateur de Londres 2012, devant le Comité International Olympique (CIO) - dont nombre de ses membres sont issus de l’athlétisme - de conserver à l’athlétisme un héritage des Jeux de Londres.

Cette promesse faite à l’occasion de la candidature de Londres n'était pas une parole en l’air. Elle constituait l’essence même de leur présentation afin de convaincre la famille olympique de la viabilité de leur projet à long terme. Il proposait une vaste vision qui englobait toutes les activités liées au sport, à la mise en forme et au fitness qui profiteraient directement à la collectivité locale tout en étant le haut lieu destiné à accueillir les compétitions nationales et internationales d'athlétisme, depuis les meetings de la Diamond League Samsung jusqu’aux championnats du monde et continentaux.

Il n'y a aucun doute que cet engagement a compté dans le fait que les JO 2012 aient été attribués à la Grande Bretagne. Ce choix a été aussi considéré par beaucoup comme une récompense longtemps attendue, en compensation de la décision prise en 2001 d’abandonner le projet de réalisation du stade (100 millions de livres) dans le quartier de Pickets Lock à Londres, malgré les assurances écrites du gouvernement britannique. Cela avait alors conduit au retrait du Royaume-Uni comme hôte des Championnats du monde d'athlétisme de 2005.

Des infrastructures polyvalentes représentent la meilleure solution pour le stade olympique hérité des Jeux Olympiques. Forte de ces considérations, UKA, la Fédération britannique d’athlétisme, membre de l’IAAF, a travaillé en étroite collaboration avec Park Legacy Company (OPLC) la société en charge des infrastructures après les Jeux, pour s'assurer que cette dimension soit bien prise en compte dans le processus d'appel d'offres. Cette option, qui intègre football et athlétisme et qui associe tout le tissu local de clubs et d’écoles, peut parfaitement bien fonctionner financièrement et être une solution harmonieuse qui profite à tous dans le quartier londonien d’East End.

Des voix se sont élevées concernant la visibilité pour le football ; nous devons nous rappeler que le football a souvent cohabité avec d'autres sports et pas seulement en dehors du Royaume-Uni. Souvenons-nous que l'ancien stade de Wembley avait une piste utilisée non seulement pour l'athlétisme, mais également pour du speedway et des courses de lévriers ! Dans l'histoire de la Coupe du monde de foot, des championnats d’Europe et des coupes de l'UEFA, la plupart des matchs ont été joués dans les lieux de rencontre polyvalents. Cinq des six dernières finales de la Ligue des Champions ont eu lieu dans des stades avec pistes !

Détruire à présent le Stade Olympique et gaspiller l'investissement initial de 500 millions de livres d’argent public, me semble une proposition particulièrement extravagante dans le contexte économique mondial actuel. Au lieu de cela, maintenons vivante la promesse de Londres et conservons à l’athlétisme un stade sur le site des JO, avec un club de foot prestigieux comme partenaire éminent.
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