News30 Apr 2008


With continent's legends gathered, African Athletics Hall of Fame launched in Addis Ababa

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Abebe Bikila en route to his second Olympic Marathon title - Tokyo 1964 (© Getty Images)

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- La traduction française suit le texte anglais

Addis Ababa, Ethiopia - An array of distinguished African athletics talent, the like of which had never been gathered in one place before, assembled here Tuesday (29) night to launch a hall of fame marking the continent’s rich history. From the son of Abebe Bikila, through the likes of Kip Keino, Miruts Yifter and Frankie Fredericks, to present-day stars such as Meseret Defar, Tirunesh Dibaba and Haile Gebrselassie, the occasion overflowed with star quality.

Of the 75 athletes inducted at the first “African Hall of Fame Gala”, 37 were present to receive their awards in the city’s Sheraton Hotel. Described as a night to mark almost 50 years of the continent’s success, from the first Olympic gold medal won by an African in 1960, courtesy of Bikila in the men’s Marathon, tributes came thick and fast from leading dignitaries.

To qualify for the Hall of Fame athletes had to fit one or more of three categories: Olympic gold medallist, World champion, or World record breaker. But, as Hamad Kalkaba Malboum, the President of the Confederation of African Athletics, said: “For some of you here, it may be all of the above.”

Host nation's Prime Minister pays tribute 

Ethiopia’s Prime Minister, H.E. Meles Zenawi, in attendance, paid enormous tribute to the athletes, saying: “How very proud I am to be among the cream of the cream of Africans. You, the athletes of today and yesterday, have made it when Africa as a whole effectively has failed.

“You have almost single-handedly held the banner of Africa high and everyone should be proud to be among you today. We are elated that we have finally come to recognise your heroic deeds.

“This is belated recognition, way too late, but as the British say: ‘Better late than never’. I very much hope that, in the coming years, you will not be alone in shouldering the burden of keeping Africa’s flag flying.”

In a filmed message, Jacques Rogge, the President of the International Olympic Committee, said: “I would have liked to be there for this first ever African Athletics Gala. Allow me to congratulate President Kalkaba Malboum for this splendid initiative.”

Among the other leading athletes present were: Mohamed Gammoudi, Tunisia’s 1968 Olympic 5000m champion; Kenya’s John Ngugi, 1988 Olympic 5000m gold medallist and five times World Cross Country champion; Abdi Bile, Somalia’s 1987 World 1500m champion; Derartu Tulu, Ethiopia’s 1992 and 2000 Olympic 5000m champion; Maria Mutola, Mozambique’s triple World and 2000 Olympic 800m champion.

Ngugi said that he was “very happy and proud to be here”. Gebrselassie described the occasion as “a wonderful night – I have never seen so many big names gathering, especially here in my home town.” Keino said that he was “very honoured”. But the most moving comments came from Yetnayet Abebe, son of Bikila.

Bikila fondly remembered

Guests at the Gala, held on the eve of the 16th African Championships here, were shown film of Bikila winning his 1960 and 1964 Olympic gold medals. The footage noted in particular how Bikila, apparently still fresh after his second triumph, launched into a series of stretching exercises on the infield of the Tokyo Olympic Stadium.

When Bikila died in 1973, aged 41, his funeral in Addis was attended by 65,000 people. Collecting the award on his behalf, Yetnayet said: “I cannot explain my feelings because of the emotion. I wish he had been alive to see this night.” A display of 126 photographs marking Bikila’s career is currently on display in the Addis Ababa Museum.

Noting that Bikila had been the athlete who started the whole thing off, President Kalkaba Malboum added: “We are all proudly meeting on the native land of this worthy son of Africa…to celebrate these exploits and to pay homage to these sons and daughters who are the pride of our continent.”

Lamine Diack, the President of the International Association of Athletics Federations, said that Africa has grown to become an athletics superpower, noting not only the athletes’ success at Olympics and IAAF World Championships but the four victories achieved by the men’s team in the IAAF World Cup. “Every year many new African stars emerge and it is appropriate that we should acknowledge the continent’s regular individual and team successes.”

David Powell for the IAAF

Les légendes du Continent rassemblées à Addis Abeba
pour l’inauguration du Temple de la renommée de l’athlétisme africain

Addis Abeba (Ethiopie) – Un rassemblement de talents éminents de l’athlétisme africain s’est retrouvé dans la capitale éthiopienne jeudi 29 avril pour inaugurer un Temple de la renommée consacrant le glorieux passé du continent. Du fils d’Abebe Bikila aux vedettes actuelles telles Meseret Defar, Tirunesh Dibaba et Haile Gebrselassie en passant par leurs aînés Kip Keino, Miruts Yifter et Frankie Fredericks, l’événement fourmillait de pointures.

Sur les 75 athlètes intronisés lors du premier Gala du Temple de la renommée africaine, 37 ont reçu leur récompense en mains propres à l’hôtel Sheraton de la capitale éthiopienne. Les plus grands dignitaires n’ont cessé de multiplier les hommages au cours d’une soirée destinée à commémorer près de cinquante ans de succès continentaux, à partir de la première médaille d’or olympique gagnée par un Africain en 1960, celle de Bikila dans le marathon masculin.

Pour être acceptés dans ce Temple de la renommée, les athlètes devaient remplir une ou plusieurs des conditions suivantes : avoir remporté une médaille d’or olympique, un titre de champion du monde ou avoir battu un record du monde. Mais ainsi que l’a souligné Hamad Kalkaba Malboum, président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) : "Pour certains d’entre vous, c’est peut-être tout à la fois".

L’hommage du Premier ministre éthiopien

Présent lors de cette soirée, S.E. Meles Zenawi, Premier ministre éthiopien, n’a pas été avare de compliments envers les athlètes : "Je suis vraiment très fier d’être entouré de la crème des Africains. Vous, les athlètes du présent et du passé, vous avez réussi là où l’ensemble de l’Afrique a véritablement échoué.

"A vous seuls, ou presque, vous avez porté haut la bannière de l’Afrique et chacun doit être fier d’être parmi vous aujourd’hui. Nous sommes remplis d’une joie immense que vos exploits héroïques soient enfin reconnus.
"Cette reconnaissance est tardive, bien trop tardive, mais comme le disent les Britanniques, mieux vaut tard que jamais. Mon vœu le plus cher est que dans les années à venir, vous ne soyez plus seuls à faire flotter l’étendard de l’Afrique."

Dans un message vidéo, Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO), a déclaré pour sa part : "J’aurais aimé être parmi vous pour ce premier Gala de l’athlétisme africain de l’histoire. Permettez-moi de féliciter le président Kalkaba Malboum pour cette superbe initiative."

La liste des autres athlètes de premier plan présents est longue. Citons néanmoins le Tunisien Mohamed Gammoudi, champion olympique du 5000m en 1968, le Kenyan John Ngugi, médaille d’or olympique sur la même distance en 1988 et cinq fois champion du monde de cross-country, le Somalien Abdi Bile, champion du monde du 1500m en 1987, l’Ethiopienne Derartu Tulu, double championne olympique du 5000m en 1992 et 2000, et enfin la Mozambicaine Maria Mutola, triple championne du monde et médaille d’or olympique du 800m en 2000.

John Ngugi ne cachait d’ailleurs pas qu’il était "très heureux et très fier d’être là". Pour Haile Gebrselassie, la soirée était "merveilleuse. Je n’ai jamais vu autant de grand noms réunis, surtout ici dans ma ville natale". Quant à Kipchoge Keino, il s’estimait "très honoré". Les commentaires les plus vibrants sont toutefois venus de Yetnayet Abebe, le fils de Bikila.

Le souvenir de Bikila évoqué affectueusement

Les invités du Gala qui s’est déroulé à la veille des 16èmes Championnats d’Afrique d’Athlétisme, ont pu, par vidéo interposée, revivre les médailles d’or olympiques de Bikila en 1960 et 1964. Le montage a montré notamment un Bikila, apparemment encore très frais après son second triomphe, entamant une séance d’étirements sur la pelouse du Stade Olympique de Tokyo.

Lorsqu’il est mort en 1973 à l’âge de 41 ans, quelque 65 000 personnes ont assisté à ses funérailles. En recevant la récompense au nom de son père, Yetnayet a eu du mal à trouver ses mots. "Je ne peux pas exprimer ce que je ressens, a-t-il déclaré. Je suis trop ému. J’aurais tellement aimé qu’il vive encore pour assister à cette soirée." Pour lui rendre hommage, une exposition de 126 photographies retraçant sa carrière est actuellement visible au Musée d’Addis Abeba.

En soulignant que Bikila avait été l’athlète qui avait tout déclenché, le président Kalkaba a ajouté : "Nous sommes tous fiers de cette réunion sur le sol natal de ce digne fils de l’Afrique […] pour célébrer ces exploits et rendre hommage à ces fils et à ces filles qui sont la fierté de notre continent."

Pour sa part, Lamine Diack, le président de la Fédération internationale d’athlétisme, a indiqué que l’Afrique s’était développée pour devenir une superpuissance d’athlétisme, mettant en exergue non seulement le succès de ses athlètes aux Jeux Olympiques et aux Championnats du Monde de l’IAAF mais également les quatre victoires obtenues par l’équipe masculine dans la Coupe du Monde de l’IAAF. "Chaque année, de nouvelles étoiles émergent dans le sport africain, a-t-il ajouté, et il est légitime de reconnaître ces succès individuels et collectifs répétés."

David Powell pour l'IAAF

Légende photo : 1964 à Tokyo, Abebe Bikila vole vers son second titre olympique du marathon. (Getty Images)

 

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