Press Release25 Jul 2012


Re-analysis of 2011 IAAF World Championships samples finds three further cases of doping

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IAAF logo (© IAAF.org)


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- La traduction française suit le texte anglais

Monte Carlo - In what should serve as a timely warning to athletes ahead of the London Olympics, the International Association of Athletics Federations (IAAF) has used evidence and abnormalities identified in the biological passport of three elite athletes to retrospectively uncover further cases of doping at the 2011 IAAF World Championships.

Three individual athletes were each recently found guilty of anti-doping rule violations and subsequently sanctioned by their respective National Federations following the re-analysis of their blood and urine samples collected at the IAAF World Championships in Athletics in Daegu, Korea.

The sample of Inna Eftimova (Bulgaria) tested positive for synthetic Growth Hormone, while the samples of Nataliya Tobias (Ukraine) and Antonina Yefremova, (Ukraine) both contained traces of synthetic testosterone.

The IAAF initially sought the application of a 4-year sanction in all three cases as it considered that under IAAF Rules there were aggravating circumstances justifying the application of an increased sanction up to 4 years.

Ms Eftimova, Ms Tobias and Ms Yefremova ultimately received a 2-year sanction after all three athletes acknowledged that they had committed an anti-doping rule violation and waived their right to the B sample analysis and to a hearing. In accordance with IAAF Rule 40.6 (b), this meant that the 4-year sanction originally sought was reduced to 2 years, which is the standard sanction otherwise applicable for a first-time doping offence under IAAF Rules.

Biological Passport provided clues to positive tests

At the conclusion of the championships in Daegu, all blood samples collected by the IAAF, including those of Ms Eftimova, Ms Tobias and Ms Yefremova, were transferred to the WADA-accredited laboratory in Lausanne for the measurement of numerous steroid and endocrine markers of doping, and thus forming part of each athletes biological passport.

The concentrations of testosterone measured in Ms Tobias and Ms Yefremova’s blood samples triggered a re-analysis by IRMS (Isotope Ratio Mass Spectrometry) of the urine samples they provided on 23 August 2011 at the Ukrainian team training camp in Busan, Korea before the World Championships and at the event itself. The analyses of the samples collected on 23 August indicated an administration of synthetic testosterone whilst the urine samples collected a week later at the event were negative.

The Biological Passport measurements were followed by special analyses also carried out in Lausanne, including analyses for the detection of synthetic Growth Hormone (GH) for a number of samples, amongst which Ms Eftimova’s sample found to be positive. This is the second finding of Growth Hormone in Athletics and one of only a very few to date in sport as a whole.

"These three cases illustrate the efficiency of the measurements performed in the course of the Athlete Biological Passport which prompted additional specialized analysis, allowing us to uncover sophisticated doping practices designed to avoid the detection of doping at the World Championships."

"While current detection windows for substances such as testosterone and growth hormone are quite narrow due to the sophisticated doping protocols in use, The IAAF strongly believes that in the near future it will be able to rely on abnormal variations of the markers for testosterone or GH in an athlete’s biological profile as supporting evidence of an anti-doping rule violation", said Dr. Gabriel Dollé, Director of the IAAF Medical and Anti-Doping Department.

Ms Eftimova is ineligible to compete until 15 May 2014. Ms Tobias and Mrs Yefremova remain ineligible until 10 June 2014.

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Trois nouveaux cas de dopage révélés après ré-analyse d’échantillons prélevés lors des Championnats du Monde 2011

A l’approche des Jeux Olympiques, l’IAAF met en garde les athlètes qu’elle a utilisé les informations collectées dans le cadre du Passeport Biologique et des analyses complémentaires pour découvrir rétroactivement trois nouveaux cas de dopage aux Championnats du Monde de 2011.

Trois athlètes ont récemment été déclarées coupables d’une infraction aux règles antidopage et suspendues par leurs Fédérations respectives suite à la ré-analyse par l’IAAF de leurs échantillons d’urine et de sang prélevés lors des Championnats du Monde 2011 de Daegu.

L’analyse de l’échantillon d’Inna Eftimova (Bulgarie) a révélé la présence d’hormone de croissance synthétique alors que les échantillons de Nataliya Tobias (Ukraine) et Antonina Yefremova (Ukraine) contenaient des traces de testostérone synthétique.

L’IAAF a, dès le début de la procédure, demandé l’application d’une sanction renforcée de 4 ans de suspension dans chacun des trois cas, considérant qu’il existait des circonstances aggravantes justifiant une sanction renforcée.

Inna Eftimova, Nataliya Tobias et Antonina Yefremova ont finalement été suspendue 2 ans après qu’elles aient reconnu avoir commis une infraction aux Règles antidopage et renoncé à la contre-expertise et à l’audition. En application de la règle IAAF 40.6 (b), la suspension initiale de 4 ans a été ramenée à 2 ans, la sanction standard normalement appliquée pour une première infraction sérieuse aux règles antidopage de l’IAAF.

Des indices fournis par le passeport biologique

A l’issu des Championnats du Monde de Daegu, tous les échantillons sanguins y compris ceux d’Inna Eftimova, de Natalya Tobias et d’Antonina Yefremova ont été transférés vers le laboratoire accrédité de Lausanne en vue d’y analyser de nombreux marqueurs endocriniens et stéroïdiens du dopage, dans le cadre du Passeport Biologique de l’Athlète.

Les concentrations de testostérone mesurées dans les échantillons sanguins de Nataliya Tobias et d’Antonina Yefremova ont entraîné une ré-analyse par IRMS (Spectromètre de Masse de Rapport Isotopique) des échantillons d’urine qu’elles ont produits le 23 août 2011 au camp d’entraînement de l’équipe Ukrainienne à Busan, Corée du sud et lors de la compétition. Les analyses des échantillons du 23 août ont révélé une administration de testostérone synthétique alors que les échantillons prélevés une semaine plus tard lors de la compétition étaient négatifs.

Les mesures effectuées dans la cadre du Passeport Biologique ont été suivies d’autres analyses spécifiques telles que la détection de l’hormone de croissance (GH) synthétique pour plusieurs échantillons, parmi lesquels celui d’Inna Eftimova, finalement déclaré positif.

Il s’agit du second cas positif à l’hormone de croissance synthétique en athlétisme et un des quelques rares cas déclarés tous sports confondus.

« Ces trois cas illustrent l’efficacité des analyses effectuées dans le cadre du Passeport Biologique qui, couplées avec des analyses complémentaires spécifiques, nous ont permis de révéler des pratiques de dopage sophistiquées ayant pour but d’éviter tout contrôle positif lors des Championnat du Monde.

Les fenêtres de détection de substances telles que l’hormone de croissance ou la testostérone étant rendues relativement étroites par les protocoles de dopage en vigueur, l’IAAF espère pouvoir s’appuyer dans un avenir proche sur les variations anormales des marqueurs de la testostérone ou de l’hormone de croissance mesurées dans le cadre du Passeport Biologique pour prouver une infraction aux Règles antidopage » a déclaré le Dr. Gabriel Dollé, Directeur du Département Médical et Antidopage de l’IAAF.

Inna Eftimova est suspendue jusqu’au 15 mai 2014. Nataliya Tobias et Antonina Yefremova sont suspendues jusqu’au 10 juin 2014.

IAAF
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